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En bref

Assurer l’accès à une multitude de projets et d’activités sur l’ensemble du territoire permettant le développement des connaissances et des compétences alimentaires, culinaires et horticoles des populations vulnérables en collaboration avec les divers organismes du milieu oeuvrant dans ces domaines.

Le but

Contribuer au développement des compétences alimentaires, culinaires et horticoles des citoyens sur le territoire afin d’accroître leur autonomie alimentaire.

Pourquoi agir?

  • Bien qu’il y ait un mouvement pour rehausser les compétences culinaires des jeunes au Québec, on observe que les ménages accordent moins de temps qu’auparavant aux activités alimentaires : planification, achat, préparation et moment des repas. Alors que 8 adultes sur 10 ont vu leurs parents cuisiner tous les jours, ce n’est qu’environ 4 parents sur 10 qui cuisinent aujourd’hui chaque soir. Les municipalités peuvent d'ailleurs contribuer favorablement au développement de ces compétences culinaires, essentielles au quotidien des citoyens. (Inspiré de Québec en Forme, 2011).

  • Vivre à moins de 500 mètres d’un restaurant-minute accroît de 15 % les risques de maladies cardiovasculaires. Ce risque s’élève à 17 % si, dans un rayon de 1 kilomètre, on compte 5 restaurants-minute ou plus (European Journal of Preventive Cardiology, 2018). Or, avec 8 000 établissements de restauration rapide au Québec, 55 % de la population vit à moins d’un kilomètre d’un restaurant de malbouffe et 60 % des écoles à moins de 750 mètres (INSPQ, 2018).

  • Les individus ayant acquis des compétences culinaires à l’adolescence sont plus susceptibles, une fois adultes, de cuisiner presque chaque jour des plats contenant des légumes, de manger en famille et de fréquenter les restaurants-minute moins souvent que ceux et celles n’ayant pas appris à bien cuisiner (Utter et collab., 2018).

  • Les jardins communautaires permettent de renforcer les liens sociaux et l’intégration de nouveaux arrivants. Les jardins collectifs et les fermes périurbaines présentent une occasion pour les personnes marginalisées de sortir de leur isolement et d’acquérir des compétences (100 degrés, 2017).
  • Les compétences alimentaires et culinaires constituent une clé pour permettre aux gens de manger sainement. Elles permettent d’être plus autonomes dans la sélection et la préparation des aliments et moins dépendants des restaurants rapides et des produits transformés souvent riches en sucre, sel et gras (Coalition Poids).

Pistes d’actions concrètes

Offrir une gamme d'activités de découvertes (dégustation culinaires, kiosques), de sensibilisation (ateliers thématiques, conférences, visites à l'épicerie, à la ferme, etc.) adaptées à la clientèle vulnérable.

Développer ou consolider des projets d'éducation et d'autonomisation des collectivités (jardins communautaires ou collectifs, marchés et épiceries solidaires, cuisines collectives, groupes d'achats, formation en employabilité et transformation alimentaire).

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