C’est par exemple le cas de Baie-Saint-Paul qui vient de présenter son plan de rétablissement : Inspirante et créative, la Ville se réinvente en misant sur ses forces vives et ses partenaires. Au menu, piétonnisation de sa principale artère commerciale, campagne d’affichage faisant la promotion du transport actif, ajout de mobilier urbain dans le centre-ville, autorisation pour les commerçants d’empiéter sur les espaces publics, etc. Le tout afin d’offrir aux citoyens et aux visiteurs des espaces conviviaux et permettre à la communauté de tirer le meilleur parti de la saison estivale.
Cette capacité à se réinventer peut parfois prendre des tournures inattendues. Par exemple, la Ville de Québec a décidé de piétonniser, les fins de semaine, six de ses rues. Or, remarquablement, c’est pour répondre à la demande des commerçants ! Voilà qui est inhabituel pour des propriétaires d’établissement qui ont toujours considéré que c’est l’automobile fait marcher les affaires, malgré les nombreuses preuves du contraire. Sauf que, depuis la réouverture des commerces, les files d’attente sur des trottoirs trop étroits ne permettant pas de bien respecter les consignes de distanciation physique, cela nuisait aux affaires… Cela dit, si la relance économique demeure la préoccupation de l’heure, la Ville de Montréal se distingue par la mise sur pied du comité aviseur sur la solidarité sociale pour une relance inclusive de Montréal. La métropole veut ainsi s’attaquer aux inégalités sociales exacerbées par la crise et mieux répondre aux besoins de la population de manière à ne laisser personne derrière.